III. L'état et sa politique de santé (1)

Publié le par les-enjeux-de-la-cigarette


1.La dénormalisation du tabac 

 

 

 

Les premières mesures de lutte contre le tabac fut instauré par la loi Veil en 1976 avec l’interdiction de fumer dans certains lieux à usage collectifs, elle impose l’inscription de la mention « Fumer tue » sur les paquets de cigarettes et des limites sont  imposées dans les publicités à la télévision pour le tabac, pour casser l’image de fumeur que des films, des affiches ou des romans donnais a l’époque.

Ces publicités sont très souvent remplacées par des publicités anti tabac. Le but de ces publicités est de choquer la population, certaine d’entre elles ont même été censurés:

 

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 De véritables mesures seront mise en place à partir de 1991 avec la loi Evin datant du 10 janvier, qui met en place une interdiction des publicités pour le tabac sous toutes ses formes, une interdiction de fumer dans tout les lieux publiques et lieux collectifs de transport, car les dangers du tabac ne sont pas seulement présentent pour les fumeurs mais il y a aussi des risques de maladies du tabagisme passif pour l’entourage des fumeurs lorsqu’ils inhalent la fumée rejetée par le fumeurs. Elle impose également des mises en garde en instaurant l’obligation de faire figurer sur les paquets de cigarettes la teneur en nicotine, en goudrons et plus récemment en monoxyde de carbone,  de déposer la mention  « Nuit gravement à la santé » bien visible sur tous les paquets ainsi que l’interdiction de vente de tabac aux moins de 18 ans.


De plus, il est maintenant obligatoire pour les fabricants de tabac de faire afficher sur les paquets des photos de personnes victimes des effets néfastes du tabagisme (tels que des poumons cancéreux).

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 Cette loi interdit également la distribution gratuite de cigarettes et toutes les opérations de parrainages liées au tabac.


La loi Evin inspira plusieurs autres pays européens qui eux aussi adoptèrent dans la décennie 2000 des mesures similaires à celles prises en France. Plus récemment, une interdiction des cigarettes aromatisées dont la teneur en ingrédients donnant une saveur sucrée ou acidulée dépasse des seuils fixés par décret (vanilline : 0,05 % de la masse des tabacs/Ethylvanilline : 0,05 % de la masse des tabacs), d'implantation des lieux de vente de tabac dans les zones "protégées", qui existent actuellement, autour d'édifices et d’établissements spécifiques, comme les établissements scolaires, de santé ou de sport et également uneinterdiction de vendre du tabac dans les galeries marchandes des hyper et supermarchés des départements d'Outre-Mer ont été mises en places.


Le Parlement européen a aussi adopté le mercredi 14 juin 2000 une proposition de directive visant à restreindre la consommation de tabac. Cette proposition prévoit une forte augmentation de la taille des avertissements sanitaires sur les paquets ainsi que la suppression totale des appellations "légères" ou "light".


L’augmentation des prix du tabac est une autre mesure de santé publique prise par l’état. C’est une motivation supplémentaire pour les fumeurs souhaitant arrêter (60 % des fumeurs déclarent vouloir arrêter). C’est également une raison qui pousse les jeunes à ne pas commencer de fumer car cela entrainerais pour eux une réelle difficulté financière.  Mais pour que cette mesurer soit efficace, il ne faut pas seulement augmenter le prix des cigarettes car les fumeurs changeraient alors de comportement et se mettrais donc à fumer du tabac à rouler, mais augmenter le prix des cigarettes industrielles et du tabac à rouler en même temps.


Le 17 octobre 2011, une nouvelle augmentation de 6 % a eu lieu, qui pour l’état est cohérente avec le plan Cancer 2 de Nicolas Sarkozy, mais qui pour les associations de lutte contre le tabagisme n’a pas d’effet sur la consommation, seul une augmentation de plus de 10% d’après eux pourrait avoir un impacte sur la consommation de tabac et éventuellement réduire le nombre de morts du au tabac qui est de 60 000 morts par an en France. Une nouvelle hausse des prix de 6% est également prévu pour début 2012.

 

 

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Ces augmentations peuvent malheureusement susciter une augmentation du marché noir, déjà difficile à évaluer.


Parallèlement, la prévention a été renforcée. Acteur majeur de la promotion de la santé publique, l’Inpes mène régulièrement des actions de sensibilisation sur les dangers du tabac. Le 31 mai, l'institut lance en partenariat avec le ministère de la Santé une nouvelle campagne nationale destinée à inciter les fumeurs à arrêter, à la télévision et dans la presse.

 

Une journée est organiser chaque année pour rappeler les engagements du traité de l’OMS, ces journées traitent différents thèmes à chaque occasions. La 24e édition de la Journée mondiale sans tabac avait pour thème "la convention-cadre pour la lutte anti-tabac". Ce traité a été adopté par l’Assemblée mondiale de la Santé le 21 mai 2003. A ce jour 172 pays l’ont signé, dont la France en 2004. Les signataires s’engagent à respecter un certain nombre d’obligations :
  • mieux réglementer la consommation, la vente, mais aussi l’étiquetage des produits
  • développer des campagnes d’informations et de communications sur les risques liés à l’usage de la cigarette
  • accroître la prévention et mettre en place des aides au sevrage.

 

 

Malgré ces mesures de préventions, on remarque tout de même une augmentation du nombre de fumeurs quotidiens en France en 2010 (28,7%) par rapport à l’année 2005 (26,9%), date de la dernière étude de l’Inpes.  Ce nombre est très proche de la moyenne européenne qui est de 26,4%.


Globalement, les hommes restent plus nombreux (36 %) à fumer quotidiennement que les femmes (28 %). Mais le tabagisme féminin ne cesse d‘augmenter, passant de 23 % à 25,7 % en 5 ans. Alors que celle des hommes de 31 % à 31,8 %. Dans l'ensemble, la consommation augmente régulièrement avec l'âge, au fur et à mesure que les fumeurs deviennent plus dépendants du tabac.
On y constate que les jeunes filles fument aujourd'hui plus que les garçons, un phénomène inquiétant qui fait craindre à l'avenir une baisse de l'espérance de vie des femmes en France

 


 

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La cigarette est bien souvent un effet de mode pour s’intégrer à un groupe, c’est souvent pour cette raison que les jeunes fument leur première cigarette. Si cette effets de mode si dissipais, les jeunes seraient surement beaucoup moins attirer par la consommation de tabac, ainsi, le nombre de fumeurs diminuerais considérablement dans les années à venir.

 

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